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Conseil des droits de l'Homme: Manifestation "Stop à l'attaque du régime Aliev contre les Arméniens"

Dernière mise à jour : 25 févr. 2023



Voici maintenant plus de deux mois que l’Azerbaïdjan impose un blocus aux 120 000 habitants de la République d’Artsakh (Haut-Karabagh) ayant comme objectif le nettoyage ethnique de l’Artsakh de sa population arménienne. Ce blocus illégal est contraire à toutes les normes du droit international et aux propres engagements pris par l’Azerbaïdjan aux termes de la déclaration tripartite du cessez-le-feu du 9 novembre 2020. Ainsi, le 22 février, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu une ordonnance qui a un caractère obligatoire, ordonnant à l'Azerbaïdjan de : "conformément aux obligations qui lui incombent au titre de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, prendre toutes les mesures dont elle dispose afin d’assurer la circulation sans entrave des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine dans les deux sens".


Ce blocus fondé sur la politique étatique de l’Azerbaïdjan de haine raciale à l’encontre des Arméniens est total : il prive les 120 000 Artsakhiotes d’un accès normal à la nourriture, à l’énergie, aux soins, aux produits et aux services de première nécessité. Il constitue en conséquence une atteinte grave, délibérée et massive au droit à la vie et à d’autres droits fondamentaux de la population arménienne de l’Artsakh, dont le droit à la liberté de mouvement et de circulation (art. 13 DUDH).


Malgré l'ordonnance contraignante de la CIJ ordonnant à l'Azerbaïdjan de débloquer le corridor de Latchine, celui-ci reste bloqué et l'Azerbaïdjan poursuit sa guerre silencieuse contre la population civile de l'Artsakh. La communauté internationale DOIT donc agir. Nos demandes sont simples :


- Réouverture sans délai, ni conditions du corridor de Latchine, la seule route reliant le Haut-Karabakh au reste du monde ;


- Organisation d'un pont aérien humanitaire entre Erevan et Stepanakert, la capitale de l'Artsakh ;


- Interposition d'une force internationale de maintien de la paix (et pas seulement russe, afin d'éviter le chantage exercé par l'axe Moscou-Bakou sur la démocratie arménienne) ;


- Sanctions contre Aliev et son régime ;


- Retrait des forces azerbaïdjanaises du territoire arménien (depuis 2021, l'Azerbaïdjan occupe environ 150km2 du territoire souverain de l'Arménie) ;


- Libération par l'Azerbaïdjan des 33 prisonniers de guerre arméniens encore détenus ;

- Comme pour le Kosovo, le Timor oriental ou le Sud-Soudan, accorder une sécession remède au peuple de l'Artsakh.


Pour toutes ces raisons, une manifestation est donc organisée à Genève (place des Nations) le lundi 27 février 2023 à l'ouverture de la 52ème session du Conseil des droits de l'Homme. La situation des droits humains en Azerbaijan même est déplorable et doit être dénoncée. C’est pourquoi Hyestart soutient et participe à l’événement et vous invite à venir en nombre!


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